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Costa Rica : destination tourisme responsable et durable

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C’est en partie parce que ce petit pays, qui ne couvre qu’1,1% de la surface du globe, concentre à lui seul plus de 5% de la biodiversité mondiale que le Costa Rica attire chaque année plus d’un million et demi de touristes en quête de contact avec la nature.

En partenariat avec l’INSTITUT COSTARICIEN DU TOURISME

Vivre en accord avec la nature, c’est l’un des aspects essentiels de la Pura Vida, cette devise si chère au cœur des Ticos, qui célèbre la joie de vivre et la gratitude envers ce que la vie offre de plus beau. Ici, en plein milieu du continent américain, entre océan Pacifique et océan Atlantique, l’une des plus belles choses, c’est un environnement exceptionnel avec lequel la nature est d’une stupéfiante générosité.

Un don que les costaricains ont décidé de protéger, en mettant la protection de l’environnement au cœur de leurs préoccupations. Le Costa Rica a inscrit dans sa Constitution le droit à un environnement sain et écologiquement équilibré il y a 20 ans déjà. En 2007, le président Oscar Arias a lancé le programme Paix avec la nature. Il s’engageait à revenir à 0 émissions carbone d’ici 2021. Aujourd’hui, le pays garde le cap et produit plus de 98 % de son électricité à partir de sources renouvelables. Il compte 27 parcs nationaux, mais aussi 32 zones protégées et 19 réserves. Une chance inouïe pour qui vient le visiter.

Même si les feuillages de la canopée du parc national du volcan Arenal, sont si denses que les non initiés ont parfois du mal à distinguer la faune qui s’y cache, les guides savent indiquer où tourner son regard pour découvrir ici un paresseux, là un insecte étonnant, ailleurs un singe facétieux.

A deux heures de La Fortuna, vers l’Ouest, c’est une forêt de nuages qui abrite la réserve naturelle de Monteverde, une forêt tropicale d’altitude, l’un des seuls endroits du pays où l’on peut apercevoir le quetzal, dont le mâle est reconnaissable à son ventre rouge vif, parmi plus de 400 espèces d’oiseaux, et qui abrite également des jaguars, des ocelots, et environ 120 espèces d’amphibiens.

Les côtes sont également des terrains d’exploration privilégiés. Sur la côte Pacifique, le Parc Marino Ballena semble avoir été dessiné pour accueillir les cétacés qui viennent y mettre au monde leurs petits – celles de l’hémisphère Sud d’août à octobre, celles de l’hémisphère Nord de décembre à avril : au beau milieu de la baie, une formation géologique ressemble à la queue d’une baleine ! Mieux, des dauphins et des tortues aiment également y nager. Et dans la mangrove, cet écosystème si fécond, des hérons, des frégates et des pélicans, mais aussi des singes capucins et des iguanes ont élu domicile entre les palétuviers. Les plus connues d’entre elles se situent sur la côte Pacifique, près de la playa Tamarindo, au nord du Guanacaste, à Manuel Antonio et à Sierpe. Sur la côte Est, ce sont les tortues olivâtres qui viennent déposer leurs œufs sur les plages du parc de Tortuguero. On peut les observer de nuit, lorsqu’elles viennent déposer leurs œufs dans des trous qu’elles creusent dans le sable, mais en prenant soin d’être discrets, pour ne pas les déranger.

De réserve en parc naturel, les visiteurs peuvent loger dans des écolodges dotés d’une certification CST (Certificat pour la Soutenabilité Touristique). Car en plus de classer des zones entières, le pays s’est doté d’outils réglementaires visant à protéger l’environnement. Ces établissements respectent leurs environnement, sont parfois construits dans des matériaux traditionnels, offrent une cuisine locale. Ils accueillent les visiteurs au cœur de la jungle ou les pieds dans l’eau, pour leur faire découvrir toute la beauté du monde.

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