Élection à Madagascar : le secteur privé réclame une stabilité politique

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Le Syndicat des Industries de Madagascar (SIM) et le Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) se joignent dans la lutte pour une stabilité politique dans le pays. Le Secteur privé veut éviter un remake de 2009.

Le Secteur privé craint une crise politique post-électoral. Le SIM et le GEM unissent leurs forces pour la nécessité d’une stabilité politique dans le pays. Ils estiment que les opérateurs économiques sont ceux qui développent le pays et ils ne veulent pas entrer dans les problèmes opposant les parties impliquées dans l’élection. Ce qui importe à l’économie nationale c’est qu’il n’y ait pas une nouvelle crise. « Seule une stabilité politique peut garantir l’instauration d’une croissance économique », soutient le Secteur privé.

Il est à rappeler que la crise de 2009 a engendré des conséquences néfastes pour le Secteur privé, notamment avec la fermeture des usines en cascade et le pillage de nombreux magasins, sans oublier la sortie de Madagascar de l’accord de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act) par les Etats-Unis. Ce qui a entraîné une perte de pas moins de 20 000 emplois directs et 150 000 emplois indirects. Le secteur privé appelle donc les autorités compétentes à prendre leurs responsabilités en réglant les différends qui opposent les deux candidats du second tour de l’élection présidentielle.

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