Une réforme totale d’Air Mauritius est prévue en 2017. La compagnie nationale mauricienne fêtera son demi-siècle d’existence, avec très probablement un changement de logo.
Air Mauritius va acheter deux nouveaux avions
En 2017, Air Mauritius va fêter en grande pompe ses cinquante ans avec une réforme complète de son image publique. Les uniformes du personnel navigant et au sol vont être revisités, selon les sources du site defimedia.info qui mentionnent également un programme de rénovation des cabines des avions et un très probable changement de logo.
Air Mauritius va également acquérir de nouveaux appareils. Il s’agit de deux Airbus A350-900, a indiqué Raja Buton, le porte-parole de la compagnie dans un communiqué. “Les investissements requis pour monter en gamme sont essentiels si nous voulons répondre aux attentes de nos clients tout en restant compétitifs”, explique-t-il. Avec l’arrivée de Turkish Airlines, l’intensification de la fréquence de vols d’Emirates, qui offrent des prestations haut de gamme, et AirAsia X, spécialisée dans le low cost, la compagnie mauricienne n’a d’autre choix que de “s’adapter à la nouvelle donne”, a-t-il fait valoir.
Air Mauritius devra faire face à une concurrence de plus en plus rude
Dix-huit compagnies aériennes desservent régulièrement l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam de Plaisance, la porte d’entrée de l’île. La concurrence s’est intensifiée ces dernières années, et le mouvement se maintiendra très probablement en 2017 qui verra l’arrivée de nouvelles de compagnies.
L’année 2016 s’est révélée excellente pour Air Mauritius qui affiche un bénéfice net de 675 millions de roupies, l’équivalent d’un peu plus de 17 millions d’euros. En 2015, la compagnie avait essuyé 25 millions d’euros de pertes et mise sur 31 millions d’euros de profits après impôts pour cette année, ce qui serait un record absolu.
Mais selon Raja Buton, 2017 amène aussi son lot d’incertitudes. Selon lui, la capacité d’Air Mauritius à résister aux crises sera mise à rude épreuve, car la compagnie devra faire face à un prix plus élevé du carburant, un euro faible, une compétition plus intense et des conditions du marché évoluant rapidement. “Ces facteurs auront un impact sur les résultats et nous guideront dans nos décisions”, souligne-t-il.
