Des vins bio en accord avec le développement durable

You are currently viewing Des vins bio en accord avec le développement durable
  • Temps de lecture :3 min de lecture

Pour produire des vins de qualité en limitant l’impact environnemental de leur activité, les viticulteurs n’ont de cesse de faire évoluer leurs pratiques jusqu’à les inscrire dans une réelle perspective de développement durable.

En forte progression ces dernières années, la viticulture bio concerne tous les types de vins : blancs, rouges, rosés, effervescents, liquoreux…Contrairement aux idées reçues, ce type d’élaboration n’altère en rien les caractères organoleptiques des vins.


Quelle sont les différences entre l’agriculture biologique, la biodynamie et l’agriculture raisonnée ? 

L’agriculture biologique

En France, elle a été reconnue par la loi en 1980, puis par l’Union européenne à partir de juin 1991. Les engrais chimiques, désherbants et pesticides de synthèse sont exclus. En revanche, contrairement à ce que l’on entend trop souvent, le soufre est autorisé. Il est généralement utilisé à très faible dose.

La biodynamie

Ce mode de production fait référence à un système de pensée énoncé, dès 1924, par l’anthroposophe Rudolf Steiner. Il a pour objectif de valoriser le sol et la plante dans son milieu naturel en appliquant des préparations spécifiques à très faible dose – bouse, corne, ortie, valériane, camomille, écorce de chêne… -, en tenant compte des saisons, du soleil, de la lune, et en travaillant le sol à des moments très précis.

L’agriculture raisonnée

Nombreux sont les vignerons qui pratiquent l’agriculture raisonnée. C’est un système dont le but est d’optimiser la production en tenant compte des caractéristiques du milieu (sol, climat, proximité d’eau de surface, zones de captage…). Bien qu’elle réponde à des références réglementaires fixées par le législateur (notamment les arrêtés du 21 juillet 2004 portant agrément d’organismes certificateurs) l’agriculture raisonnée n’est pas considérée comme biologique.

Vin nature

L’Association des vins naturels (AVN) est née en 2011. Elle a mis au point un cahier des charges, mais l’utilisation des termes ‘nature’, ‘naturels’, ‘vin naturel’ ne bénéficie pourtant d’aucun cadre réglementaire, et il n’existe toujours pas de cahier des charges, de certification  ni de contrôles.

Vin vegan

La certification ‘vegan’ garantit qu’aucun ingrédient d’origine animale n’entre dans le processus d’élaboration du vin. En effet, le vin naît trouble. Pendant la vinification, le vin, né trouble, doit subir un traitement spécifique pour le clarifier : par centrifugation, filtrage ou collage… Pour le collage, on utilise souvent des produits d’origine animale (colle de poisson, caséine de lait, albumine d’oeuf, gélatine..) ayant la propriété de floculer au contact des tanins et d’entraîner, par précipitation, les particules en suspension dans le vin. Pour respecter la norme vegan, on peut désormais utiliser des colles d’origine végétale. (blé, pois, pomme de terre, soja), de la poudre d’algues ou de l’argile (bentonite).

Source : Des vins bio en accord avec le développement durable