La Siest’in conjugue restauration et espace de relaxation. Un concept atypique.
La sieste ? De nombreuses études ont démontré ses vertus. Résultat : certaines entreprises, comme Google et Apple, aménagent des espaces dédiés pour leurs employés, tandis que des bars à sieste germent, de Sao Paulo à Tokyo.
À Marseille, La Siest’in a repris le concept à sa sauce, plutôt gourmande. À l’étage, les clients peuvent se reposer dans une cabine individuelle, à l’écart du bruit. Au choix : hamac, transat ou matelas (5 € la demi-heure). Côté restauration, Laura Nardini propose divers plats tout en simplicité (salades, tartines, quiches, pâtisseries…), renouvelés chaque semaine. « Tout est fait maison, de la décoration à l’assiette », insistent les fondateurs, Matthieu Sauvage et Arnaud Jacquemart. Un salon de thé et une bibliothèque en libre-service complètent l’ensemble. « On proposera bientôt des séances de sophrologie, pilates, ostéopathie… », ajoutent-ils.
Susciter la curiosité
L’adresse, ouverte depuis fin septembre dans le quartier de Castellane, démarre doucement. Elle affiche une cinquantaine de couverts par jour, pour un ticket moyen de 10 € environ. Les adeptes de la sieste se montrent, en revanche, plus prudents. « Le concept attise la curiosité. Mais avant de faire une sieste, les gens viennent d’abord voir à quoi ça ressemble, si c’est propre », observe le tandem, confiant. « Lors d’un stage en entreprise réalisé dans le cadre de nos études à la Kedge Business School, nous avons remarqué que pas mal de salariés rêvaient d’une sieste, mais ils ne savaient pas où aller », notent les néo-restaurateurs. Leur « bulle de relaxation » pourrait être la solution. À dupliquer si le succès est au rendez-vous.