Madagascar : Conjoncture – Le tourisme relève la tête

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Il faut faciliter l’accès à l’emploi pour les nouveaux diplômés, selon le ministre Roland Ratsiraka.
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Après avoir fléchi à la suite de l’épidémie de peste au dernier trimestre 2017, le secteur touristique se porte nettement mieux. 

Après la pluie, le beau temps. Destination boudée durant l’épidémie de peste, Madagascar commence maintenant à regagner sa place auprès des croisiéristes. L’arrivée des paquebots ces derniers temps en témoigne. «Le bateau de croisière Aida Aura  avec plus d’un millier  de passagers fera escale à Nosy Be demain (ndlr : ce jour), avant de rejoindre le port d’Antsiranana», a déclaré le ministre du Tourisme, Roland Ratsiraka hier, à son bureau à Tsimbazaza.

Le secteur touristique peut être soulagé à l’annonce de cette nouvelle. L’embargo imposé par les îles voisines comme les Seychelles ou l’île Maurice a obligé les compagnies de croisière de s’éloigner des côtes malgaches. Maintenant la donne à changé. Ces îles de l’océan Indien ont levé cette interdiction et les touchers de paquebots commencent à se faire sentir dans les ports d’escale. Les touchers d’un paquebot de croisière sont une véritable manne financière pour ces villes touristiques. C’est une réelle fête qui attend les croisiéristesdans ces lieux d’escale comme Nosy Be, Antsiranana ou encore Toamasina. Toute la population est mobilisée pour accueillir les croisiéristes.

Toamasina exclue

«Ces touristes sont là pour dépenser. Au moins, leur arrivée générera une recette allant jusqu’à 200 000 euros», soutient le patron du tourisme à Madagascar. Ce sera ainsi le cas pour les deux villes du Nord. Mais cette fois-ci la ville de Toamasina sera absente de la carte de ces touristes. «Les plaies laissées par le passage du cyclone Ava ne permettent pas encore à la ville de Toamasina d’accueillir ces touristes internationaux. De nombreuses infrastructures d’accueil ont été endommagées. L’alimentation en électricité n’est pas encore rétablie à 100%», regrette l’ancien maire de  Toamasina devant la presse.
L’épidémie de peste a beaucoup impacté le secteur touristique. De nombreuses annulations ont été observées auprès des professionnels du secteur touristique. Le ministère parle de 10% des cas. Bien que l’année 2018 commence plutôt bien pour le secteur touristique avec cette nouvelle, les opérateurs, quant à eux, affichent leur déception. Pour la saison 2018, Madagascar n’aura droit  qu’à onze paquebots, jusqu’au mois de mars, au lieu de dix huit ou vingt.

Source : Lova Rafidiarisoa – Conjoncture – Le tourisme relève la tête