La plage, Coeur de la Baule s’adresse au Président de la République

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La Baule (44) L’association, qui réunit les restaurants et clubs de plage de La Baule, ainsi que les écoles de voile du site, se bat contre l’arrêté préfectoral du 16 décembre 2016 qui octroie la concession de la plage de la Baule à Veolia (seule société à avoir répondu à l’appel d’offre de la Préfecture).

Plusieurs raisons à cela, d’abord le calendrier de l’appel à candidature des exploitants (trop court) lancé par la multinationale et le cahier des charges (drastique) qu’elle a établi. Ensuite, le coût des charges de la gestion de la plage. L’association résume : parce que « le sous-préfet à l’époque, dans son appel d’offre, a oublié, au titre du service public, de réserver une partie des frais de gestion de la plage »,les exploitants privés se retrouvent « à devoir payer 100% des frais d’entretien de la plage, 100% des investissements pendant 12 ans, et 100% de la redevance domaniale (loyer que l’Etat réclame au concessionnaire), alors que le décret plage prévoit que nous ne puissions utiliser plus de 20% du linéaire de la plage (1080 mètres sur les 5400 de la plage) et 8% de la surface. Pour faire simple, 20% paye 100% ».

L’association demande l’annulation du décret  de l’octroie à Véolia, sachant que le Maire de La Baule a accepté, compte tenu des problèmes qui se sont greffés ces derniers mois, de reprendre la main sur le dossier. L’association dénonce une nouvelle fois l’immobilisme de la préfecture alors que les réponses de l’appel à candidature des exploitations sont arrêtées au 21 août 2017, évidemment en pleine saison…

Mercredi 12 juillet, le conseil de l’association, Maître Laurence Jégouzo, a écrit un courrier au Président de la République, l’alertant sur les excès du décret plage de 2006 et sur la situation dans laquelle sont aujourd’hui les commerçants concernés. L’avocate demande aux services d’Emmanuel Macron d’intervenir auprès de la Préfecture de Loire Atlantique pour « différer l’application » du contrat avec Veolia et permettre du coup de « trouver une solution juridique mieux adaptée aux particularités locales ». La création d’une société publique locale avec Véolia est évoquée. 

Source : Sylvie Soubes – La plage, Coeur de la Baule s’adresse au Président de la République