Le plan ‘Comores émergent’ élaboré en 2019 a comme objectif principal : le développement du secteur touristique. Les autorités locales favorisent les investisseurs étrangers, notamment dans le secteur hôtelier.
31 milliards de francs comoriens en 2019
En 2019, les Comores avaient attiré 45 000 touristes étrangers. Marie Attoumane, directrice nationale du tourisme, indique que cette année-là, le secteur a généré à peu près 31 milliards de francs comoriens de recettes touristiques, soit 6% du PIB. Et le secteur a employé « directement 2 007 personnes à peu près », continue-t-elle.
Ces chiffres sont plutôt modestes puisque l’archipel a beaucoup de potentiels. Il a notamment plus de plages que l’île Maurice et les Seychelles réunies. Ce constat a poussé les autorités à placer le secteur touristique en tête des priorités de développement du plan ‘Comores émergent’.
« Une fréquentation internationale qui se dirige vers les Comores »
Les Comores devront construire plus de structures hôtelières. Dans des propos retranscrits sur le site internet de RFI, Ibrahim Ali Mzimba, qui s’est lancé dans l’investissement hôtelier, fait un constat. Selon lui : « nous n’avons pas beaucoup de lits dans l’archipel, et de plus en plus, il y a une fréquentation internationale qui se dirige vers les Comores, pour plusieurs raisons, pour des conférences, pour des travaux ». Et pour cela, « les Comores ne sont pas assez équipées. Il y a vraiment un besoin ».
Aux côtés de partenaires français, Ibrahim Ali Mzimba a déboursé 8 millions € pour la construction d’un hôtel de luxe en Grande Comore, à savoir l’Al Camar lodge. À part les emplois directs créés, l’hôtel donne également un nouveau souffle à l’économie locale.
Quant à l’État, il a, pour sa part, trouvé les financements pour rebâtir le 5 étoiles mythique, le palace Galawa, détruit en 2009 et qui devrait renaître de ses cendres en 2024.