Le Brexit n’a pas impacté l’hôtellerie britannique

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LONDRES

GRANDE-BRETAGNE; Selon un étude de Trivago.fr, le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne serait sans conséquence sur l’activité touristique du pays cet été.

Dès le lendemain du vote des Britanniques en faveur du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, les tarifs hôteliers dans les grandes villes du pays ont baissé, excepté à Édimbourg. Néanmoins, la chute de la monnaie britannique semble expliquer cette tendance tarifaire. Ainsi, le prix de la nuitée en Livre Sterling est resté stable après le vote, mais le jeu des taux de change a augmenté le pouvoir d’achat des Européens, rendant les prix en euro plus attractifs.

Cette baisse tarifaire est néanmoins restée ponctuelle : après quelques jours de baisse, les tarifs hôteliers se sont rapidement stabilisés et étaient même en hausse à Édimbourg.

– 20 % à Londres au mois d’août 2016

Les tarifs hôteliers outre-Manche sont nettement inférieurs en 2016 par rapport à 2015, selon le trivago Hotel Price Index. Ainsi, une nuit d’hôtel en chambre double standard était facturée 213 euros en moyenne en août 2015, contre 168 euros en moyenne au mois d’août 2016 – soit une baisse de plus de 20 %. Même constat dans les autres capitales qui connaissent toutes une baisse de leurs tarifs : compter ainsi 16 % de baisse en moyenne dans les métropoles mentionnées ci-dessus.

La chute de la Livre Sterling et la baisse tarifaire amorcée par les hôteliers britanniques depuis quelques mois pour attirer les voyageurs (notamment à Londres) peuvent expliquer la différence tarifaire entre août 2015 et 2016.

Baisse de popularité pour Londres

Brexit ou non, Londres perd en popularité auprès des voyageurs français. Si la capitale britannique était la deuxième destination préférée des Français pour l’été 2015, elle est reléguée à la dixième place du classement cette année.

Néanmoins, la Grande-Bretagne demeure, même après le Brexit, la septième destination la plus recherchée par les voyageurs français. L’outre-Manche totalise en effet 2 % de leurs recherches d’hôtels et devance notamment les États-Unis ou encore la Grèce.

Source : Le Brexit n’a pas impacté l’hôtellerie britannique