Après le rendez-vous manqué de 2009, les opérateurs hôteliers se lancent un nouveau défi pour le prochain sommet de la Francophonie, prévu se tenir à Madagascar en 2016. Ils aspirent à un appui de l’État pour remettre aux normes les infrastructures existantes.
«La tenue du sommet de la Francophonie est un défi pour les opérateurs hôteliers de Madagascar, car il faut être prêt à recevoir des invités de marque. Il faut penser aux infrastructures déjà existantes et mettre aux normes le parc hôtelier», a avancé Eric Koller, opérateur hôtelier et à la fois président de l’Office national du Tourisme de Madagascar. La mise en place des mesures incitatives aussi bien pour les nouveaux investissements que pour les opérateurs déjà en service est sollicitée.
Une source proche du sujet a avancé que l’État prévoit de lancer au mois de mars des mesures incitatives pour le secteur privé.
L’organisation de ce sommet devrait être, toujours selon cet opérateur hôtelier, une opportunité pour améliorer le secteur du tourisme, notamment par la lutte contre l’informel. Il s’agit de préparer également l’arrivée des un million de touristes, un objectif fixé pour 2020.
Actuellement 60% des hôteliers déclarent un taux d’occupation de moins de 10%, alors que les hôtels continuent à fonctionner.
