L’adhésion des communautés locales à la protection des aires protégées est d’une importance capitale. Raison pour laquelle un atelier a été organisé hier à Nanisana pour recueillir toutes les propositions des communautés nvironnant la zone de TsinjoarivoAmbalaomby. « L’efficacité de la protection des ressources naturelles en partenariat avec les communautés locales n’est plus à démontrer », souligne Daniel Rakotondrasoa, préfet d’Ambatondrazaka. En effet, un projet de constitution d’une aire protégée est en cours dans cette localité avec l’appui de l’ONG Rainforest Trust, une organisation de dotation sur les aires protégées classées en parcs nationaux. « De nos jours, les procédures de validation pour la constitution d’un aire protégée s’avèrent de plus en plus compliquées surtout sur le plan du nancement. Pour la mise en place d’un tel projet, près de deux cent mille à sept cent mille dollars sont nécessaires, tant pour l’administratif que sur le plan de la protection des espèces vivant dans l’aire protégée même », déplore Rina Mandimbiniaina, représentante résidente de l’ONG Rainforest Trust. Au niveau des habitants de la zone, des réglementations locales seront mises en place dans le cadre de la gestion durable des
espèces présents sur Tsinjoarivo-Ambalaomby.