États-Unis : quand le salaire minimum augmente, les fast-food s’automatisent

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Plusieurs enseignes cherchent à réduire le coût de leur main-d’oeuvre.

L’augmentation du salaire minimum dans certains États américains n’est peut-être pas une bonne nouvelle pour les employés de la restauration rapide. 

Ces dernières semaines, plusieurs grandes enseignes ont annoncé leur intention d’accélérer l’automatisation de leurs restaurants pour réduire le coût de leur main-d’oeuvre. En janvier, le PDG de la chaîne Jack in the BoxLeonard Comma, déclarait vouloir remplacer les caissiers par des machines. Quelques jours auparavant, les restaurants de burgers Red Robin indiquaient qu’ils espéraient économiser 8 M$ (6,5 M€) en supprimant les commis de ses 570 adresses.

Les deux marques sont basées respectivement en Californie et dans l’État de Washington, qui font partie des dix-huit États ayant décidé d’augmenter le salaire minimum horaire au 1er janvier 2018. “Beaucoup de restaurants, pas uniquement les fast-food, essayent de réduire l’impact de ces salaires plus élevés“, assure Lauren Hallow, analyste chez Technomic, une société d’étude de marché spécialisée dans la restauration.

De nombreuses chaînes, comme McDonald’s, Wendy’s et Panera Bread, sont en train de généraliser les bornes digitales et les incitations sur mobile pour réduire le nombre de caissiers et accélérer la prise de commande.

L’augmentation du salaire minimum fait l’objet de nombreux débats aux États-Unis, où il est fixé par chaque État au-delà d’un plancher fédéral de 7,25 $. En 2013 et 2014, des manifestations d’employés de fast-food réunis sous la bannière du mouvement “Fight for 15” ont pris place dans tout le pays pour réclamer une augmentation.

Source : Alexis Buisson – États-Unis : quand le salaire minimum augmente, les fast-food s’automatisent