France – Le comité de pilotage de la Fête de la gastronomie réuni à Bercy autour de Martine Pinville

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75 – Paris 8000 événements déjà enregistrés. Si la Secrétaire d’Etat, Martine Pinville, souhaite que la barre des 10 000 inscriptions soit atteinte d’ici au 25 septembre, début des festivités 2015, le programme s’annonce d’ores et déjà « créatif et audacieux ».

La Fête de la gastronomie est « conviviale, populaire et citoyenne, c’est un plaidoyer pour le goût » a résumé la Secrétaire d’Etat, chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire, Martine Pinville, devant les membres du comité de pilotages, réunis mardi 8 septembre à Bercy. L’édition 2015, placée sous le thème de la ‘créativité et de l’audace’, suscite les vocations. On y parle désormais tourisme ou économie sociale et solidaire. Ainsi et pour la première fois, plusieurs opérations mettant en valeur les producteurs, les artisans et les chefs des Bouches-du-Rhône seront coordonnées par le comité départemental du tourisme. Des centres d’hébergement et des établissements du réseau Gesat, qui aide les entreprises dans l’accueil des salariés handicapés, mettront en avant l’insertion par la restauration. Par ailleurs, de nombreux événements seront liés aux produits et aux métiers : grand comice agricole à Périgueux (24), festival de coquillages et de crustacés à Granville (50), week-end gourmand du Chat perché à Dole (39), pêche, dégustation d’huîtres et Championnat de France des écaillers sur le parvis de la gare Montparnasse à Paris (75015), banquet des Compagnons du devoir à Nantes (44) … A Strasbourg, avec le complicité de l’Umih 67, des rencontres auront lieu chez les restaurateurs. Sophie Mise Le Bouleise, commissaire générale de la Fête, a également souhaité que les arts de la table soient davantage évoqués. Le festival Toques et Porcelaine de Limoges a répondu à l’appel avec un focus sur la tasse de café et l’univers des baristas. Dans la capitale, Olivia Polski, adjointe à la Mairie de Paris, chargée du commerce et de l’artisanat, annonce pas moins d’une centaine de projets. Le CFA Médéric accueillera à cette occasion la finale du concours des Meilleurs Apprentis de France et le service à la Française fera l’objet d’une exposition place du Palais Royal. Parmi les fidèles de la Fête, l’Association des Maîtres Restaurateurs, Tous au restaurant encore Toulouse à Table multiplient une nouvelle fois les initiatives. Les femmes chefs seront à l’honneur en 2015. Anne-Sophie Pic, marraine de la Fête de la gastronomie, a choisi de développer son entreprise dans « un souci de partage, de cohérence et de respect des valeurs » qu’elle porte. Pour elle, « fêter la gastronomie est essentiel car celle-ci fait partie de notre identité et de notre patrimoine culturel, sociétal et artistique ». Quant à la thématique retenue, la meilleure femme chef 2011, triplement étoilée au Michelin, la plébiscite. « L’audace et la créativité résonnent particulièrement dans mon parcours. Lorsque je suis arrivée en cuisine, je n’avais que mon intuition et mes émotions pour m’aider à construire mes plats. La technique, je l’ai apprise en pratiquant. Et cela m’a donné une immense liberté » confie-t-elle. Et « parce que la cuisine peut être aussi simple que sophistiquée, et à la portée de tous » Anne-Sophie Pic a choisi de mettre sous les projecteurs la tartine. « C’est un peu aux Français ce que le hamburger est aux Américains, un incontournable ». Et puis « le pain est un produit qui subit une fermentation naturelle et la fermentation, c’est la vie ! ». Ses recettes sont à base de foie de volaille, d’anchoïade ou encore de chocolat et safran. Depuis 2013, la Fête de la gastronomie propose son livret de recettes. Les auteurs cette année ? 33 femmes chefs, plus talentueuses les unes que les autres.

Source : Le comité de pilotage de la Fête de la gastronomie réuni à Bercy autour de Martine Pinville