Même si Andilana tourne à plein régime, une rénovation s’impose après vingt ans d’exploitation : « dès 2016, les 208 chambres seront rénovées avec une montée en gamme puisque 30 chambres standard seront transformées en suites, ce qui portera au total à 25 suites pour toute la structure. » Parallèlement Andréa Aïolfi mise sur la rénovation de l’aéroport de Nosy Be qui, comme celui de la capitale, devrait être mis aux normes internationales par ADP (Aéroport de Paris) qui a remporté récemment cet appel d’offres avec Colas comme maître d’ouvrage : « en plus de nos deux vols hebdomadaires qui amènent chaque semaine environ 560 personnes, nous pensons mettre en place un vol direct Paris Nosy Be ». Une dynamique entrepreneuriale qui fait plaisir à suivre. Preuve qu’avec des investissements bien ciblés, et un modèle économique qui fonctionne en circuit fermé (donc indépendant des aléas notamment liés à l’aérien) l’industrie touristique peut bien marcher à Madagascar. Il faut dire aussi que le groupe Andilana ne reste pas accroché à son marché émetteur traditionnel qui reste l’Italie avec près de 70% du taux d’occupation. Depuis l’année dernière une ambitieuse campagne promotionnelle a été engagée dans les médias de la région océan Indien et commence à porter ses fruits : « nous avons environ 15% de clientèle locale qui bénéficie de supers remises comme la formule à 295000 ariary (90 euros environ) en all inclusive, par personne en chambre double avec les excursions offertes ». Soulignons qu’il s’agit là d’un « vrai » all inclusive avec 3 repas, le Tea time, les goûters et un open bar 24/24.
Enfin, environ 15% de la clientèle est originaire des autres îles de l’océan Indien comme Mayotte et La Réunion. D’après les estimations, en 2015 le taux d’occupation global de l’Andilana devrait augmenter de 4 à 5 % par rapport à 2014. A condition bien sûr que le contexte politique reste calme. A suivre.
